top of page

Créer des liens 

La santé et la gestion de l’information numérique pour prendre soin des patients 

Connected Golden Spheres

Et une communication plus cohérente et collaborative non seulement entre le patient et les prestataires de soins, mais aussi entre les professionnels de la santé. 

Ces réalités sont à l’horizon du paysage des soins de santé à Ottawa. 

Toutefois, pour y parvenir, il faut que les patients et les prestataires de soins fassent quelques avancées cruciales. 

L’une des plus importantes, mais peut-être la plus simple, concerne la fracture numérique. 

Les cinq piliers de la stratégie publique Priorité au numérique pour la santé  

  1. Plus de solutions de soins virtuels 

  2. Accès élargi à la prise de rendez-vous en ligne 

  3. Meilleur accès aux données pour les patients 

  4. Outils plus performants et plus connectés pour les soignants de première ligne 

  5. Intégration des données et analyse prédictive 

Priorité au numérique pour la santé est le premier pas du gouvernement ontarien vers une métamorphose du système de soins de santé. 

L’Équipe Santé Ottawa – Ottawa Health Team utilise cette stratégie pour mettre en œuvre des technologies émergentes autour des soins centrés sur le client et des résultats cliniques positifs pour la santé de la population… tout en créant un système de santé en apprentissage.

Un système de santé en apprentissage cherche :

 

  • à mettre plus rapidement les connaissances en pratique; 

  • à favoriser une culture de responsabilité partagée; 

  • à faire participer les clients et les professionnels de la santé à l’élaboration et à la diffusion des données probantes; 

  • et à inclure les soins aux clients dans le processus de décision.  

DrAlisonEyre.jpeg

La première étape a consisté à former une nouvelle équipe de direction stratégique en santé numérique et en gestion de l’information.

 

Elle soutient la maturation en matière de santé numérique et de gestion de l’information au sein de l’ÉSO - OHT et s’appuie sur le travail entrepris par les partenaires de l’ÉSO - OHT pour faire progresser les priorités en santé numérique depuis deux ans.

 

En apportant une orientation stratégique et une vision à long terme, l’équipe de direction stratégique en santé numérique et en gestion de l’information aidera l’ÉSO - OHT à porter ce dossier au niveau supérieur. 

Dre Alison Eyre, médecin de famille

La Dre Alison Eyre fait partie de cette équipe. Elle est médecin de famille au Centre de santé communautaire du Centre-ville, professeure agrégée à la Faculté de médecine de l’Université d’Ottawa et responsable des soins primaires pour Santé Ontario dans la région de l’Est. 

« Nous devons travailler ensemble », affirme la Dre Eyre. « Les systèmes sont trop compliqués, et coûtent trop cher. L’argent et le temps manquent partout dans les soins de santé. J’espère donc vraiment qu’en partageant et en travaillant avec tous les habitants de la région, nous trouverons des solutions dont nous bénéficierons tous ». 

Ernest Ling est le responsable de la santé numérique de l’ÉSO - OHT. Il a rassemblé un groupe dont c’est la vocation.  

« Nous avons sélectionné des membres de différents secteurs comme les soins primaires et les soins spécialisés, et des experts de domaines précis liés à la santé numérique et aux populations prioritaires », mentionne Ernest. « Les membres apportent un large éventail de compétences et de connaissances. Cela nous garantit un mélange d’expériences diverses et une représentation équilibrée entre les partenaires de l’ÉSO - OHT. » 

L’ÉSO - OHT a entrepris un certain nombre d’initiatives qui intègrent, renforcent et font progresser l’adoption et l’expansion de la santé numérique, notamment la prise de rendez-vous en ligne, la gestion de l’information et la progression vers un portail-patient intégré. 

Mais la Dre Eyre ne manque pas de souligner la nécessité d’inclure tout le monde, quelles que soient les capacités techniques, dans la conception du système Priorité au numérique. 

ELING Headshot.jpg

Ernest Lingresponsable de la santé numérique de l’ÉSO-OH

Image by Joshua Sortino

« En santé numérique, il faut être conscient de la différence entre ce que les gens veulent et ce qui aurait réellement une incidence sur les soins de santé qui leur sont prodigués, explique la Dre Eyre. J’espère que nous pourrons apporter une perspective d’équité aux systèmes que nous proposons. Les patients ne peuvent pas tous accéder au monde numérique comme le font les personnes qui peuvent s’exprimer haut et fort. Le téléphone fonctionne très bien. Je pense que nous avons tendance à l’oublier en tant qu’outil numérique. » 

Et si les promesses de la santé numérique sont nombreuses, la médecin en surveille aussi de près les pièges.

« L’un de nos plus grands défis en Ontario, c’est que nous avons tout simplement tellement de systèmes cloisonnés, qui ne communiquent pas. Ainsi, bien souvent, les gens ne peuvent pas accéder à l’information dont ils ont besoin pour servir les patients. »    

« Je crains également que le monde numérique n’ait fait augmenter massivement notre travail administratif. Il est très facile de nous envoyer des tonnes de formulaires à remplir. Nous avons tout un travail d’intégration à faire dans nos propres environnements, et notamment en communication. » 

Dans cette optique, les architectes du système numérique (l’équipe de direction stratégique en santé numérique et en gestion de l’information) doivent s’assurer qu’il existe différentes façons de tirer parti de ses avantages.  

« Tout le monde en bénéficiera. Mais nous devons l’adapter aux gens », dit la Dre Eyre. « Parce que nous devons nous rappeler qu’au final, nous avons affaire à des personnes, et non à des machines. » 

bottom of page